Tout au début, on les appelait les buvetiers, on y consommait de l'eau-de-vie qui était recommandée par les médecins pour lutter contre les vers, la gale et la peste !
Les cafés et les brasseries appartiennent souvent à des Auvergnats ou des Aveyronnais, montés à Paris pour chercher du travail. Ils commençaient leur carrière comme porteurs d'eau ou livreurs de bain à domicile. En effet, les bourgeois au XVIIIe siècle n'avaient pas de baignoire et les livreurs montaient à l'étage une lourde baignoire-sabot en bois, puis des seaux d'eau chaude et attendaient patiemment sur le palier que le bain soit terminé pour redescendre la baignoire et les seaux ! Par la suite, ils se transformèrent en bougnats qui livraient bois et charbon. Ils possédaient un dépôt, qu'ils prolongeaient souvent d'un café.
Avec l'apparition du chauffage central, les bougnats et leurs dépôts disparurent mais les cafés restèrent et prospérèrent. Le café noir-croissant devant le zinc, les discussions politiques, les brèves de comptoir débitées devant le patron impassible qui essuie ses verres en hochant la tête et ne prend jamais parti pour ne pas contrarier sa fidèle clientèle, c'est cela l'ambiance des bistrots. A la campagne, ce sont les interminables parties de belote, les dominos...
Tout au début, on les appelait les buvetiers, on y consommait de l'eau-de-vie qui était recommandée par les médecins pour lutter contre les vers, la gale et la peste !
Les cafés et les brasseries appartiennent souvent à des Auvergnats ou des Aveyronnais, montés à Paris pour chercher du travail. Ils commençaient leur carrière comme porteurs d'eau ou livreurs de bain à domicile. En effet, les bourgeois au XVIIIe siècle n'avaient pas de baignoire et les livreurs montaient à l'étage une lourde baignoire-sabot en bois, puis des seaux d'eau chaude et attendaient patiemment sur le palier que le bain soit terminé pour redescendre la baignoire et les seaux ! Par la suite, ils se transformèrent en bougnats qui livraient bois et charbon. Ils possédaient un dépôt, qu'ils prolongeaient souvent d'un café.
Avec l'apparition du chauffage central, les bougnats et leurs dépôts disparurent mais les cafés restèrent et prospérèrent. Le café noir-croissant devant le zinc, les discussions politiques, les brèves de comptoir débitées devant le patron impassible qui essuie ses verres en hochant la tête et ne prend jamais parti pour ne pas contrarier sa fidèle clientèle, c'est cela l'ambiance des bistrots. A la campagne, ce sont les interminables parties de belote, les dominos...
Au début du siècle, les cafés étaient nombreux à Tours. Les plus importants, ceux dont les tenanciers étaient appelés cafetiers-limonadiers, et où il y avait au moins un« garçon pour servir, atteignaient déjà le nombre de soixante-dix. Si l'on y ajoute les trois cent vingt plus modestes qui n'avaient droit qu'au titre de débitants de boissons, on arrive à un total impressionnant.
Près de quatre cents bistrots pour quatre-vingt mille habitants : c'était plus de trois fois la proportion d'aujourd'hui !